Alléger la f(r)acture : les banques publiques au service du développement durable.

Qu’en est-il 10 ans après ? Seuls 35% des ODD seraient atteints d’ici 2030, tandis que 18% des objectifs régressent. Parmi les causes identifiées, le sous-investissement structurel demeure un obstacle majeur. Dans de nombreux pays, le service de la dette excède désormais les dépenses publiques en santé et en éducation, compromettant les capacités d’action des États les plus vulnérables. Face à cette impasse, la 4e Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4), tenue à Séville en juillet 2025, pose les bases d’une réforme structurelle de l’architecture financière internationale. 

Sous l’impulsion du système Finance en Commun (FiCS), les banques publiques de développement (BPD) émergent comme des acteurs clés. Avec plus de 530 institutions réparties à travers le monde, elles disposent d’une capacité unique à mobiliser des capitaux à grande échelle pour financer des projets d’intérêt général, notamment dans les régions où les marchés traditionnels sont défaillants. 

À l’occasion de la 80e Assemblée générale des Nations Unies, l’Agence française de développement (AFD) vous invite à un webinaire dédié au rôle des banques publiques de développement dans le financement du développement durable. 

La session sera structurée autour du premier ouvrage de référence sur les BPD (« PDB Reference Book »), récemment publié avec le soutien de l’AFD, du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies et du secrétariat de Finance en Common. L’événement réunira des experts pour définir les caractéristiques et le modèle économique des BPD, analyser leur contribution à la mise en œuvre des ODD, et débattre des leviers pour renforcer leur impact, à la lumière du « Compromis de Séville ».